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La saisie des bulletins de salaires : le rendez-vous mensuel de tous les gestionnaires paie ! Mais, la régularité de la mission ne la rend pas plus facile. Pensez au nombre de variables internes à prendre en compte : durée du travail, congés et autre RTT. Ajoutez à cela les cotisations sociales ou les indices des conventions. Vous avez des sueurs froides lorsque vous devez calculer une fiche de paie ? Pas de panique : procédez par étape avec notre check-list complète. Place à la zen attitude dans les RH !
Sommaire
La préparation des bulletins de salaire dépend de deux catégories de données :
La rémunération correspond à l’ensemble des données sur lesquelles l’employeur et le salarié se sont entendus à la signature du contrat de travail. Quant aux charges, elles représentent l’ensemble des cotisations sociales et des contributions fiscales dues par le salarié, l’employeur, ou les deux.
Pour calculer la rémunération du collaborateur, la première étape consiste à reprendre toutes les variables figurant dans le contrat tel que le salaire de base, les primes et les avantages en nature.
C’est le moment de prendre les données RH pour le mois écoulé et d’extraire toutes les données utiles pour calculer les rémunérations brutes.
Il s’agit du salaire à présenter sur le bulletin de paie. Il est calculé à partir d’une unité de base et d’un taux de multiplication. En entreprise, vous pouvez avoir plusieurs cas de figure possibles pour calculer le salaire de base :
Les primes entrent dans le cadre de la rémunération brute du salarié, dans la mesure où elles sont soumises à cotisations. Elles correspondent à tous les éléments de gratification ou toutes les indemnités attribuées par l’entreprise ou selon la Convention Collective en fonction d’un contexte particulier. Il est donc important de les passer en revue au moment du calcul de la fiche de paie :
Un avantage en nature correspond à un bien mis à disposition par l’employeur à l’attention du salarié dans le cadre de sa fonction. Il existe trois formes principales d’avantages en nature : le logement, la nourriture et le véhicule de fonction.
Le calcul de chaque avantage est basé sur un barème annuel établi par l’URSSAF :
Vous l’avez compris : le calcul des différents éléments formant la rémunération brute repose sur un excellent reporting au quotidien. Votre base de données des salariés bien alimentée est une clé de réussite pour la gestion de la paie. Pour gagner en efficacité et éviter les erreurs de saisie, Eurécia a mis au point un modèle de fiche de paie personnalisable. C’est gratuit : pensez à le télécharger !
Après avoir saisi les variables internes liées aux ressources humaines, il est temps de passer à la partie sociale en prenant les taux de cotisations sociales en vigueur.
Les charges se décomposent en deux catégories, représentées en deux colonnes sur le bulletin de salaire :
Les charges salariales sont estimées à 22 % environ du montant brut de la rémunération. En soustrayant le total de ces charges, vous obtenez le salaire net dû au collaborateur.
Le total des charges salariales est établi en calculant trois niveaux de versement :
Une partie de la CGS est non déductible des impôts, signifiant qu’elle doit être calculée, puis réintégrée au salaire net imposable.
Chaque ligne du bulletin fait l’objet de taux de calcul spécifiques, disponibles et actualisés sur le site de l’URSSAF. Les syndicats employeurs communiquent également les changements de taux, le cas échéant.
En ajoutant les charges patronales, vous obtenez le coût total d’un salarié, soit :
le salaire brut + les charges en tant qu’employeur
(représentant généralement 44 % de la rémunération brute).
L’employeur participe également au financement des risques au titre de la Sécurité sociale, ainsi qu’aux cotisations de retraite.
Il contribue par ailleurs à des financements spécifiques :
Les montants des charges sont ensuite portés au crédit ou au débit en écriture comptable sur le journal. Elles font également l’objet d’une déclaration et d’un règlement auprès des organismes compétents le 15 du mois suivant le versement des salaires.
En résumé, les chiffres issus du calcul de la paie servent à rémunérer les salariés et à assurer la transmission des cotisations aux caisses. Alors, autant mettre en place de bonnes pratiques pour anticiper les différentes étapes du traitement.
Il est difficile de connaître l’ensemble des taux applicables à un moment T. Ces différentes évolutions peuvent être des sources de stress pour le gestionnaire de paie. À cela s’ajoutent les problématiques des fiches navettes, encore très utilisées en entreprise, pour obtenir les éléments variables auprès des managers.
Il est aujourd’hui possible d’allier sérénité et sécurisation des process RH grâce à notre solution Eurécia Paie. Vous disposez enfin d’un logiciel tout-en-un pour traiter la paie, du calcul des variables à l’édition de vos fiches de paie. C’est simple : il suffit de demander une démo !
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