La convention individuelle de forfait expliquée

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Une personne en train de signer un document

Posté le - mis à jour le

La convention individuelle de forfait permet d'organiser le temps de travail différemment des 35 heures hebdomadaires classiques. Ce dispositif établi par écrit entre l'employeur et le salarié fixe une durée de travail forfaitaire, exprimée en heures ou en jours sur l'année. Pour 2024, sa mise en place nécessite le respect de conditions strictes et varie selon les profils : cadres autonomes ou salariés dont le temps de travail ne peut être prédéterminé.

Principes fondamentaux du système de forfait

Définition et cadre légal en vigueur

La mise en place d'un régime de forfaitisation s'appuie sur les articles L3121-53 à L3121-66 du Code du travail. Cette base légale définit un système permettant d'adapter la durée du travail aux spécificités des missions professionnelles.

Un accord collectif préalable détermine les garanties essentielles pour protéger la santé et la sécurité des salariés. La loi exige notamment un suivi régulier de la charge de travail et le respect strict des périodes de repos.

Les modalités de mise en œuvre doivent intégrer le droit à la déconnexion et prévoir des entretiens réguliers entre le manager et le collaborateur. La répartition équilibrée des tâches sur l'année constitue un point central du dispositif juridique.

Les différents types de conventions existants

Le Code du travail prévoit deux formats principaux de conventions : le forfait en heures et le forfait en jours. Le forfait en heures se décline sur trois périodes possibles : hebdomadaire, mensuel ou annuel. Cette formule permet d'intégrer directement les heures supplémentaires dans la rémunération.

Le forfait en jours s'organise uniquement sur une base annuelle, avec un plafond maximal de 218 jours travaillés pour 2024. Cette option s'adresse aux salariés bénéficiant d'une réelle autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps.

Pour choisir entre ces deux options, l'entreprise évalue la nature des missions, le degré d'autonomie du salarié et les contraintes liées à son poste. Un cadre commercial itinérant privilégiera le forfait jours, tandis qu'un technicien de maintenance optera pour le forfait heures.

Avantages pour l'entreprise et le salarié

La flexibilité du travail apportée par ce système profite aux deux parties. Le gain de productivité s'avère substantiel pour l'entreprise grâce à une meilleure adéquation entre charge de travail et organisation. Un commercial peut par exemple adapter ses horaires selon les disponibilités de ses clients.

Les collaborateurs apprécient particulièrement la liberté d'organisation. Un parent peut récupérer ses enfants plus tôt certains jours et rattraper son travail à un moment plus opportun. La rémunération majorée constitue un autre atout majeur, avec un minimum de 10% de majoration pour les heures ou jours travaillés au-delà du forfait de base.

Cette autonomie accrue renforce aussi la motivation des équipes. Un développeur peut travailler selon ses pics de concentration naturels, optimisant sa créativité et son efficacité.

Comment fonctionne une contrat au forfait ?

Le calcul des jours travaillés annuellement

Le décompte des jours travaillés en 2024 suit une méthode précise. L'année bissextile compte 366 jours, desquels sont déduits 104 jours de week-ends, 10 jours fériés tombant sur des jours ouvrés et 25 jours de congés payés légaux.

Cette soustraction aboutit à 227 jours ouvrés dans l'année. Pour un salarié sous convention de forfait 218 jours, la différence génère 9 jours de repos supplémentaires en 2024.

La règle prévoit un maximum légal de 235 jours travaillés par an, même si le salarié renonce à une partie de ses jours de repos contre une majoration salariale d'au minimum 10%. Cette limite garantit un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

La gestion du temps de travail

La réussite d'une organisation en forfait repose sur des outils adaptés pour suivre l'activité. Un document de contrôle précis permet de noter les journées ou demi-journées réalisées, garantissant une traçabilité optimale.

L'utilisation d'applications numériques modernes facilite grandement ce suivi quotidien. Les salariés peuvent y enregistrer leurs périodes d'activité et visualiser leur cumul en temps réel.

Les managers veillent à une bonne répartition de la charge sur l'année. Par exemple, un commercial peut alterner les semaines intenses de prospection avec des périodes plus calmes dédiées au reporting. Cette flexibilité permet d'adapter le rythme selon les pics d'activité tout en préservant l'équilibre vie professionnelle-personnelle.

Le système de rémunération associé

La rémunération minimale garantie dans le cadre d'une convention de forfait doit correspondre au salaire de base majoré selon le type de forfait choisi. Un salarié au forfait heures bénéficie d'une majoration de 15% à 30% sur son salaire minimum conventionnel.

Les entreprises peuvent intégrer dans le calcul de la rémunération les primes fixes mensuelles. En revanche, les éléments variables comme les commissions ou les bonus sur objectifs restent distincts du forfait.

Le bulletin de paie détaille obligatoirement le nombre d'heures ou de jours correspondant au forfait mensuel. Cette transparence permet au salarié de vérifier l'adéquation entre sa rémunération et son temps de travail réel.

Les conditions d'éligibilité en 2024

Profils de salariés concernés

Les cadres autonomes représentent la première catégorie de salariés éligibles au forfait. Cette disposition s'applique notamment aux directeurs commerciaux, responsables marketing ou chefs de projet disposant d'une liberté dans l'organisation de leur travail.

La seconde catégorie concerne les salariés non-cadres justifiant d'une réelle autonomie. Un technicien itinérant ou un commercial terrain peuvent par exemple bénéficier de ce dispositif lorsque leurs horaires échappent au contrôle quotidien de leur hiérarchie.

Dans certains cas, une qualification minimale équivalente à Bac+2 avec 5 ans d'expérience professionnelle reste requise. Un développeur web expérimenté ou un chargé d'affaires confirmé correspondent typiquement à ces critères d'éligibilité.

Critères d'autonomie requis

La maîtrise effective du planning de travail constitue un élément central pour valider l'autonomie du salarié. Cette capacité s'évalue à travers sa faculté à déterminer ses priorités quotidiennes et à gérer ses missions sans supervision constante.

Un responsable marketing démontre son autonomie quand il planifie ses campagnes publicitaires selon les objectifs fixés, tout en adaptant son rythme aux contraintes du marché. La Cour de cassation précise que cette autonomie ne signifie pas une liberté totale : le salarié reste soumis aux impératifs de l'entreprise.

L'absence de contrôle horaire strict représente un autre marqueur décisif. Un consultant qui gère ses rendez-vous clients sans pointage démontre cette autonomie requise, contrairement à un salarié devant respecter des horaires fixes.

Secteurs d'activité adaptés

Le secteur numérique s'adapte particulièrement bien aux conventions de forfait, grâce à ses projets rythmés par des deadlines plutôt que des horaires fixes. Les entreprises de conseil et d'audit privilégient également ce système pour leurs équipes terrain, dont les missions fluctuent selon les besoins clients.

La recherche et développement offre un cadre propice à ces conventions, les cycles d'innovation ne suivant pas un schéma horaire traditionnel. Un chercheur en biotechnologie, par exemple, adapte ses horaires aux expérimentations en cours.

Les domaines du marketing digital et du e-commerce adoptent massivement ce mode d'organisation, leurs activités étant dictées par les comportements des consommateurs en ligne et les performances des campagnes publicitaires.

L'accord collectif : préalable indispensable

Contenu obligatoire de l'accord

L'accord collectif doit préciser les catégories de salariés autorisées à signer une convention individuelle de forfait. Un document détaillant la période de référence - année civile ou autre période de 12 mois - s'avère indispensable.

La législation exige aussi la mention du nombre maximal de jours ou d'heures inclus dans le forfait. Un plafond de 218 jours par an s'applique pour les forfaits en jours.

L'accord fixe les règles de calcul de la rémunération lors des absences, arrivées ou départs en cours d'année. Les modalités de suivi de la charge de travail doivent garantir la protection de la santé des salariés. Un dispositif d'alerte permet d'anticiper toute surcharge excessive.

Modalités de négociation

La négociation d'un accord de forfait s'engage à l'initiative de l'employeur ou des partenaires sociaux. Un document préparatoire détaille les propositions pour alimenter les discussions avec les représentants du personnel.

Les réunions de négociation s'échelonnent sur plusieurs semaines. Chaque partie présente ses arguments et contre-propositions. Un compte-rendu écrit garde trace des échanges à chaque étape.

La validation finale requiert la signature d'organisations syndicales représentant au moins 50% des suffrages exprimés aux dernières élections professionnelles. Une fois l'accord signé, un délai de 15 jours permet aux syndicats non-signataires d'exercer leur droit d'opposition.

Points de vigilance juridiques

La mise en place d'une convention requiert une attention particulière aux récentes décisions de la Cour de cassation. Les arrêts de janvier et mars 2024 renforcent notamment l'obligation de contrôler la charge de travail, même sans disposition conventionnelle spécifique.

L'employeur doit conserver pendant 3 ans les documents attestant du suivi régulier des jours travaillés. Un exemple pratique : une entreprise utilisant un logiciel de gestion du temps garde les extractions mensuelles des jours travaillés.

La protection de la santé exige aussi des mesures concrètes comme la mise en place d'un système d'alerte en cas de dépassement des durées maximales. Une entreprise peut paramétrer des notifications automatiques quand un salarié approche la limite des 218 jours annuels.

Comment mettre en place une convention de forfait jour ?

Processus de validation avec le salarié

La signature d'une convention de forfait débute par une phase d'échange approfondi entre l'employeur et le salarié. Cette discussion permet d'examiner la nature des missions, l'organisation du travail envisagée et les objectifs fixés.

Un délai minimum de réflexion de 48 heures donne au salarié le temps d'étudier la proposition. Les modalités pratiques comme le nombre de jours travaillés, la rémunération associée et les périodes de repos font l'objet d'une documentation détaillée.

La formalisation définitive nécessite un document écrit, daté et signé par les deux parties. Un responsable commercial peut, par exemple, recevoir sa convention précisant 215 jours travaillés sur 2024, avec une rémunération annuelle de 55 000 euros.

Clauses essentielles à inclure

La rédaction d'une convention de forfait exige l'intégration de mentions obligatoires. Le nombre précis de jours ou d'heures travaillés sur la période doit apparaître clairement. Une définition détaillée des plages de repos garantit la protection de la santé du salarié.

La convention mentionne le montant de la rémunération annuelle forfaitaire correspondant à la charge de travail du salarié. Un paragraphe spécifique détaille les modalités d'évaluation et de suivi régulier de cette charge.

Un cadre technique peut voir sa convention préciser 215 jours annuels avec une amplitude journalière maximale de 13 heures. Le document doit aussi mentionner les règles applicables aux périodes non travaillées comme les congés ou la maladie.

Le texte rappelle l'obligation d'un entretien annuel sur l'organisation du travail et l'équilibre vie professionnelle-personnelle.

Modèles et templates recommandés

Pour faciliter la mise en place des conventions de forfait, plusieurs ressources fiables sont accessibles en ligne.

Une plateforme comme Légisocial propose des formats adaptés aux différents types de forfaits, qu'ils soient en heures ou en jours. Ces documents prêts à l'emploi intègrent toutes les évolutions juridiques récentes.

La bibliothèque numérique des Éditions Tissot met à disposition des templates personnalisables selon votre convention collective. Un cabinet d'expertise-comptable peut aussi vous fournir des modèles sur mesure, tenant compte des spécificités de votre secteur d'activité.

Droits et protections du salarié

Temps de repos et déconnexion

La réglementation garantit aux salariés en forfait jours un repos quotidien minimal de 11 heures consécutives. Cette pause s'accompagne d'une période hebdomadaire de 35 heures continues, généralement placée le dimanche.

Le cadre légal reconnaît également un droit à la déconnexion numérique pendant ces périodes de repos. Cette protection se matérialise par l'absence totale de sollicitations professionnelles via emails, messages ou appels.

Un responsable marketing peut, par exemple, paramétrer une réponse automatique signalant son indisponibilité durant ses plages de repos. Cette pratique renforce la frontière entre vie professionnelle et personnelle, essentielle pour préserver la santé des collaborateurs au forfait jours.

Suivi de la charge de travail

La surveillance active de la charge de travail s'appuie sur des outils adaptés aux exigences de 2024. Un tableau de bord RH mensuel permet de visualiser la répartition des tâches et d'anticiper les pics d'activité.

L'employeur doit établir un document détaillant le nombre et la date des journées accomplies. Cette traçabilité s'accompagne d'échanges réguliers avec le salarié pour ajuster la répartition du travail si nécessaire.

Les alertes automatisées constituent un outil précieux pour prévenir la surcharge. Par exemple, une notification avertit le manager quand un collaborateur approche des seuils définis dans sa convention individuelle de forfait, permettant d'agir avant l'apparition de difficultés.

Gestion des absences et congés

La gestion des absences dans une convention de forfait suit des règles précises en 2024. Un salarié malade voit ses droits à congés maintenus pendant toute la durée de son arrêt, qu'il soit d'origine professionnelle ou non.

Les règles de décompte varient selon la nature de l'absence. Une journée de congé payé équivaut à un jour de forfait tandis qu'un arrêt maladie réduit proportionnellement le nombre de jours travaillés sur l'année.

Un système de planification anticipée permet d'organiser les périodes d'absence. Par exemple, un cadre commercial au forfait de 218 jours peut répartir ses 25 jours de congés payés légaux sur l'année, en tenant compte des pics d'activité de son secteur.

La valorisation des absences s'effectue sur une base annuelle plutôt que mensuelle, offrant une plus grande souplesse dans l'organisation du temps de travail.

Obligations de l'employeur en 2024

Entretiens de suivi obligatoires

La réussite d'une convention de forfait repose sur des entretiens individuels réguliers avec le salarié. Un premier rendez-vous doit se tenir au début de la période annuelle pour définir les objectifs et la charge de travail prévisionnelle.

Un second échange s'organise en milieu d'année pour évaluer l'équilibre entre activité professionnelle et vie personnelle. L'employeur aborde notamment la répartition du temps de travail, les éventuelles surcharges et les ajustements nécessaires.

La fréquence minimale de ces rencontres varie selon votre convention collective. Par exemple, la nouvelle convention SYNTEC-CINOV exige deux entretiens annuels depuis juillet 2024. Un compte-rendu écrit documente chaque échange, garantissant une traçabilité optimale du suivi.

Documents à conserver

La conservation des pièces justificatives liées au forfait requiert une rigueur particulière. Le décompte des jours travaillés doit être archivé pendant 3 ans, tandis que les documents de suivi de la charge de travail nécessitent une conservation de 5 ans.

Les entreprises doivent sauvegarder les avenants au contrat, les relevés mensuels d'activité et les comptes rendus des échanges avec le salarié. Un système d'archivage numérique sécurisé facilite la traçabilité de ces éléments.

Les bulletins de paie mentionnant le forfait annuel demandent une durée de conservation de 50 ans. Cette exigence permet de justifier le mode de calcul de la rémunération en cas de contrôle ou de contentieux.

Contrôle du temps de travail

La mise en place d'un système fiable de contrôle représente une priorité pour respecter la législation 2024. Un tableau de bord numérique permet de visualiser les journées accomplies et d'anticiper les dépassements éventuels.

L'utilisation d'une application mobile facilite la déclaration des jours travaillés par les salariés. Cette solution moderne garantit une remontée instantanée des informations vers les ressources humaines.

La validation mensuelle s'effectue via une procédure simple : le collaborateur déclare ses jours, le manager vérifie la cohérence des données avant transmission au service paie. Cette méthode assure une gestion transparente du forfait tout en responsabilisant chaque acteur.

Modifications et rupture de la convention

Procédure de modification

La modification d'une convention de forfait requiert une démarche formalisée entre l'employeur et le salarié. Un avenant écrit doit détailler les nouvelles modalités du forfait, notamment le volume horaire ou le nombre de jours travaillés.

Le salarié dispose d'un délai de réflexion de 15 jours pour accepter ou refuser les changements proposés. Son refus ne constitue pas un motif de licenciement, sauf dans le cadre d'un accord de performance collective.

L'entreprise veille à actualiser les paramètres de suivi après chaque modification. La nouvelle version de la convention prend effet à la date convenue entre les parties, généralement au début d'une période de référence.

Conditions de révocation

La résiliation d'une convention de forfait peut survenir à l'initiative du salarié ou de l'employeur. Le non-respect des garanties de suivi du temps de travail constitue un motif valable de rupture. Un manager qui ne respecte pas l'organisation des entretiens réguliers s'expose à cette sanction.

L'absence de mise en place d'outils adaptés au contrôle de la charge de travail rend la convention caduque. Par exemple, une entreprise sans système de décompte des jours travaillés verra sa convention invalidée par les tribunaux.

Le salarié garde la possibilité de contester la validité du régime de forfait dans un délai de trois ans. Cette action entraîne le recalcul des heures supplémentaires sur toute la période concernée.

Conséquences juridiques

La nullité d'une convention de forfait entraîne des répercussions majeures. Le salarié retrouve automatiquement le régime des 35 heures avec un décompte horaire classique. L'employeur devra alors recalculer et verser les heures supplémentaires sur les trois dernières années.

Un arrêt rendu par la Cour de cassation le 10 janvier 2024 renforce les sanctions. La requalification du temps de travail ouvre droit à une indemnisation complémentaire pour le préjudice subi par le salarié. Cette décision s'applique notamment aux cas où l'accord collectif ne prévoit pas de dispositif suffisant de contrôle de la charge de travail.

Les tribunaux accordent désormais des dommages et intérêts pouvant atteindre plusieurs mois de salaire, en plus du rappel des heures supplémentaires.

Solutions de gestion numérique du forfait

Outils de suivi recommandés

La digitalisation des méthodes de suivi transforme la gestion des conventions de forfait. Les plateformes collaboratives modernes permettent une supervision précise des temps de repos et une analyse détaillée de la charge de travail.

Ces solutions offrent des fonctionnalités essentielles comme le calcul automatisé des jours disponibles, des alertes personnalisables sur les seuils d'activité et la génération de rapports analytiques. Une interface intuitive facilite la saisie des données par les collaborateurs.

Les logiciels spécialisés intègrent également des modules de communication directe entre managers et équipes, renforçant la qualité du dialogue sur l'organisation du travail. La synchronisation avec les agendas professionnels apporte une vision globale et instantanée des plannings.

Automatisation des process RH

La digitalisation des forfaits transforme radicalement le travail des équipes RH en 2024. Un système centralisé permet désormais le traitement automatique des validations mensuelles et le calcul instantané des jours restants.

Les services RH gagnent un temps précieux grâce à l'automatisation du suivi des conventions. Une application dédiée génère automatiquement les documents administratifs requis et envoie des notifications personnalisées aux managers.

Le paramétrage intelligent des seuils d'alerte facilite la prévention des dépassements. Par exemple, une alerte se déclenche à l'approche des 218 jours travaillés, permettant d'anticiper les ajustements nécessaires. Les tableaux de bord personnalisés offrent une vision claire des forfaits en cours et simplifient le reporting mensuel.

Sécurisation des données

La protection des données personnelles dans la gestion des conventions de forfait exige des mesures strictes. Un protocole de chiffrement renforcé garantit la confidentialité des informations sensibles comme les rémunérations et les temps de travail.

Le stockage sécurisé s'appuie sur des serveurs certifiés conformes au RGPD 2024. La mise en place d'une authentification forte à double facteur renforce la protection des accès aux dossiers numériques des salariés.

Un système d'archivage crypté conserve l'historique des modifications apportées aux conventions. Par exemple, chaque avenant numérique reçoit une signature électronique qualifiée, assurant son intégrité et sa valeur probante.

La sauvegarde automatique des données sur des serveurs redondants prévient toute perte d'information. Des audits réguliers vérifient la robustesse du dispositif face aux nouvelles menaces cybernétiques.

Cet article a été rédigé par Chloé Perret

Consultante RH @Eurecia

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