Des problèmes récurrents
En 2015, le site de recherche d’emploi Monster a commandé une étude à l’institut OpinionWay pour analyser les défauts reprochés à certains collègues. Trois grands défauts sont ressortis de cette enquête, menée auprès de 1074 salariés :
- 36% : se plaindre tout le temps
- 30% : le manque d’hygiène
- 10% : parler trop fort dans l’open space
Cette étude met en avant de petits tracas qui, au quotidien, peuvent devenir difficiles à vivre. Les résultats mettent en avant l'importance de certains problèmes comme le manque d'hygiène ou les contraintes de l’open space. L'écoute doit être d'autant plus active lorsque l'espace de travail est partagé par tous. Il existe cependant bien d’autres types de collègues pénibles.
Top 5 des collègues qu’on adore détester
On vous a concocté un beau palmarès de la crème de la crème des 5 collègues les plus lourds au travail :
1. Celui ou celle qui sent mauvais
Un sujet souvent abordé en surface mais rarement traité sur le fond. Pas compliqué d’en parler entre collègues en douce, mais ça l'est davantage d’aborder l’intéressé(e) sans passer pour un malotru.
Que faire ? Tout en politesse : demandez-lui s’il ne sent pas comme vous, une mauvaise odeur. Tout en efficacité : installez un diffuseur de parfum d’ambiance dans le bureau.
2. Celui ou celle qui est tout le temps surmené(e)
Vous lui diriez bien de s’assoir l’espace d’un instant, de prendre une gorgée de thé et de bien respirer. Mais en même temps, vous n’avez pas envie de vous prendre un « Tu crois quoi ? Il y en a qui doivent bosser ! » et de vous rappeler que pour le coup, la fin de votre pause est arrivée.
Que faire ? Là, nous n’avons qu’une seule solution… Tout en efficacité : si vous voulez continuer votre pause en paix et ne pas remettre en question votre efficacité journalière, éloignez-vous à tout prix de cette personne ! On dit que le stress est contagieux, évitez donc de vous y frotter.
3. Celui ou celle qui case toujours un mot d’anglais pour ponctuer ses phrases
What ? Vous n’avez pas de collègue qui a eut besoin d’un back-up pour la présentation de sa « propal’ » auprès du boss ? Et celui qui vous a demandé de passer un call à Jean-Eudes* de la compta ?
Que faire ? Dites-lui de chill out ! Tout en politesse : demandez-lui s’il a des origines anglosaxonnes pour employer des termes anglais de façon régulière. Tout en efficacité : offrez-lui le Larousse de poche Anglais-Français pour qu’il développe son vocabulaire et découvre que tous ces termes existent déjà dans la langue de Molière, do you understand ?
4. Celui ou celle qui ne quitte jamais son écran des yeux
Et oui, même le matin quand vous arrivez il est déjà à son bureau, le nez dans l’ordinateur. Alors, allez-vous vous prendre un vent malaisant en lui disant bonjour ? Vous a-t-il entendu ?
Que faire ? Tout en politesse : lancez donc un « Hey Jean-Eudes ! Tu vas bien ? » un bon moment avant d’arriver à son bureau. Tout en efficacité : venez donc au travail prêt à dégainer votre mégaphone, afin d’annoncer avec légèreté et discrétion votre entrée. On vous garantit qu’il sortira enfin le nez de ses écrans !
5. Celui ou celle qui fait sa « vipère » dès que possible
Parfois subtile, parfois moins, mais souvent sur un ton décalé. On a tous ce collègue aux vannes acides qui nous tordent quand il s’attaque aux autres, mais carrément moins drôles quand c’est vous qui en prenez pour votre grade.
Que faire ? Tout en politesse : faites-lui-en quelques-unes à votre tour, il y a fort à parier qu’il appréciera moyennement et que cela le calmera un peu. Vous pourrez respirer brièvement. Tout en efficacité : organisez donc un duel entre votre collègue et une vraie vipère, juste pour voir qui gagne !
*Pour ne pas heurter la sensibilité de certains lecteurs et par soucis de bonté, la rédaction a choisi de ne pas nommer de façon exhaustive tous les types de collègues difficiles à vivre.