Le licenciement pour cause réelle et sérieuse expliqué

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Le licenciement pour cause réelle et sérieuse expliqué

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Le licenciement pour cause réelle et sérieuse est un sujet complexe qui nécessite une compréhension précise. Il repose sur des motifs personnels ou professionnels graves, tels qu'une faute grave ou une insuffisance professionnelle. La décision de licencier un salarié doit être justifiée et respecter une procédure spécifique. En cas de contestation, le salarié peut faire valoir ses droits. Il est aussi important de connaître les conséquences d'un tel licenciement, notamment en termes d'indemnité.

 

Comprendre la notion de cause réelle et sérieuse

La cause réelle et sérieuse est un concept central du droit du travail français. Elle se définit comme le motif légitime, suffisamment grave et avéré, qui justifie la rupture du contrat de travail par l'employeur. Cette notion, bien que non explicitement définie par le législateur, a été façonnée par la jurisprudence.

La cause doit être réelle, c'est-à-dire basée sur des éléments tangibles, objectifs et vérifiables, et non sur une simple impression ou un jugement subjectif de l'employeur. Elle doit également être sérieuse, à savoir suffisamment grave pour rendre nécessaire la rupture du contrat.

La cause réelle et sérieuse peut être liée à la conduite du salarié ou à des nécessités de fonctionnement de l'entreprise. Elle n'est pas décidée par la simple volonté de l'employeur, selon des convenances personnelles ou des préjugés.

 

Les différents types de licenciements

Il existe plusieurs types de licenciements. D'abord, le licenciement pour motif personnel, qui peut être soit disciplinaire (lié à une faute du salarié), soit non disciplinaire (comme l'insuffisance professionnelle ou l'inaptitude).

Ensuite, le licenciement pour motif économique, qui intervient lorsqu'il y a des nécessités de fonctionnement de l'entreprise, comme des difficultés économiques ou des mutations technologiques.

Enfin, la faute grave et la faute lourde sont deux types de licenciements disciplinaires, qui se distinguent par la gravité de la faute commise par le salarié. Ils ont des conséquences différentes du licenciement pour faute simple en termes d'indemnisation.

Chaque type de licenciement nécessite une procédure spécifique et peut être contesté devant le conseil des prud'hommes.

Licenciement pour faute grave : définition et conséquences

Le licenciement pour faute grave est une rupture du contrat de travail initiée par l'employeur suite à une faute considérée comme grave commise par le salarié. L'employeur doit être capable de prouver l'existence de cette faute. Cette dernière doit être suffisamment grave pour justifier une rupture immédiate du contrat de travail, sans préavis ni indemnités de licenciement.

La faute grave peut résulter de différentes situations, telles que le vol, l'insubordination caractérisée, le harcèlement ou encore l'abandon de poste.

Les conséquences d'un licenciement pour faute grave sont importantes pour le salarié. Ce dernier ne bénéficie pas de préavis et perd le droit aux indemnités de licenciement. En revanche, l'employé aura droit à l'indemnité compensatrice de congés payés si tous les congés acquis n'ont pas été pris.

Il convient de noter que le salarié peut contester le licenciement pour faute grave devant le conseil des prud'hommes s'il estime que la faute n'est pas avérée ou n'est pas suffisamment grave pour justifier un licenciement.

Licenciement pour insuffisance professionnelle

Le licenciement pour insuffisance professionnelle est un type de licenciement non disciplinaire, c'est-à-dire qu'il ne repose pas sur une faute du salarié mais sur son incapacité à remplir correctement ses fonctions. Il peut être justifié par divers motifs tels que l'incompétence, l'inadaptation professionnelle, des erreurs répétées ou un travail insuffisant.

Les griefs reprochés au salarié doivent être objectifs et vérifiables. Il est également nécessaire que l'entreprise ait subi un préjudice et qu'elle puisse le prouver. Le licenciement pour insuffisance professionnelle nécessite le respect d'une procédure précise, notamment la tenue d'un entretien préalable.

Ce type de licenciement est distinct de l'insuffisance de résultats, qui repose sur l'incapacité du salarié à atteindre les objectifs fixés et non sur sa compétence à effectuer son travail. Ainsi, un salarié peut être compétent mais ne pas atteindre ses objectifs pour des raisons indépendantes de sa volonté.

Licenciement pour motif personnel : 3 cas à connaître

Le licenciement pour motif personnel se base sur des éléments inhérents à la personne du salarié. Il peut être disciplinaire si la cause est une faute du salarié, ou non disciplinaire si la cause est liée aux capacités ou à l'état de santé du salarié.

  • L'insuffisance professionnelle : ce cas intervient lorsque les compétences du salarié ne correspondent plus aux exigences de son poste. La preuve de cette insuffisance doit être apportée par l'employeur, et ce dernier doit montrer qu'il a tenté de remédier à la situation avant d'en arriver à la mesure de licenciement.
  • L'inaptitude physique : si un salarié est déclaré inapte à son poste par la médecine du travail, l'employeur doit tout d'abord chercher à reclasser le salarié dans un autre poste adapté à son état de santé. Si cela est impossible, il peut procéder à un licenciement pour motif personnel.
  • Le comportement fautif : il s'agit de fautes commises par le salarié dans l'exercice de ses fonctions qui ne sont pas acceptables dans le cadre professionnel. Il peut s'agir d'indiscipline, de refus de respecter les règles de l'entreprise, d'absences injustifiées, etc. L'employeur doit apporter la preuve de ces fautes pour justifier le licenciement.

 

La procédure de licenciement pour cause réelle et sérieuse

Comment licencier un salarié en CDI ?

Le licenciement d'un salarié en CDI doit respecter une procédure précise, édictée par le Code du travail. Premièrement, l'employeur doit convoquer le salarié à un entretien préalable. C'est lors de cet entretien que l'employeur informera le salarié de son intention de le licencier et lui exposera les motifs de la décision envisagée.

Selon l'article L1232-1, la décision de licenciement doit se baser sur une cause réelle et sérieuse. Celle-ci peut être de nature personnelle ou économique. L'employeur doit être en mesure de justifier cette cause par des éléments concrets et vérifiables.

Après l'entretien préalable, l'employeur doit notifier le licenciement par lettre recommandée. Cette lettre doit préciser le motif du licenciement et informer le salarié de son droit à contester cette décision devant le conseil des prud'hommes.

En cas de licenciement pour motif personnel, le salarié a le droit à un préavis, dont la durée varie en fonction de son ancienneté dans l'entreprise.

Le préavis dans le cadre d'un licenciement

Lors d'un licenciement pour cause réelle et sérieuse, l'employeur est dans l'obligation de respecter un délai de préavis, sauf en cas de faute grave ou lourde du salarié. Ce préavis représente une période durant laquelle le salarié continue à travailler et à être rémunéré après avoir été notifié de son licenciement.

La durée du préavis est généralement définie par la convention collective applicable à l'entreprise et varie en fonction de l'ancienneté du salarié. Par exemple, un salarié ayant entre 6 mois et 2 ans d'ancienneté devra effectuer un préavis d'un mois, tandis qu'un salarié avec plus de 2 ans d'ancienneté aura un préavis plus long.

Il est également possible pour l'employeur de dispenser le salarié d'effectuer son préavis. Dans ce cas, le salarié reçoit une indemnité compensatrice de préavis qui correspond à la rémunération qu'il aurait perçue s'il avait travaillé durant cette période.

Cependant, certaines exceptions à l'obligation de préavis existent. En effet, le préavis n'est pas dû en cas de faute grave ou lourde, ou si le conseil de prud'hommes juge que le licenciement est sans cause réelle et sérieuse.

Modèle de lettre de licenciement pour cause réelle et sérieuse

Pour rédiger une lettre de licenciement pour cause réelle et sérieuse, vous devez suivre un certain format et inclure des informations spécifiques. La lettre doit être envoyée par LRAR ou remise contre récépissé, après un délai minimum de 2 jours ouvrables suivant la date prévue de l’entretien préalable au licenciement. Il est essentiel de préciser clairement les motifs du licenciement et de décrire les faits qui ont conduit à cette décision. Évitez les formulations vagues ou imprécises qui pourraient rendre le licenciement contestable devant le conseil des prud'hommes.

En outre, la lettre doit mentionner le droit du salarié à contester la décision de licenciement. Il est également nécessaire d'informer le salarié de la durée du préavis, sauf en cas de faute grave ou lourde. Voici un exemple de formulation pour ces éléments :

"Nous avons le regret de vous informer de votre licenciement pour cause réelle et sérieuse, en raison de [décrire les motifs et les faits]. Vous avez le droit de contester cette décision devant le conseil des prud'hommes. Votre préavis débutera à partir de [date] et durera [durée]."

Gardez à l'esprit que chaque situation est unique et que la lettre doit être adaptée en conséquence.

 

Les indemnisations possibles après un licenciement

Après un licenciement pour cause réelle et sérieuse, plusieurs indemnités peuvent être versées au salarié. Ces compensations financières visent à atténuer les conséquences économiques de la rupture du contrat de travail.

  • L'indemnité de licenciement : Elle est calculée en fonction de l'ancienneté du salarié et de son salaire. Elle est due sauf en cas de faute grave ou lourde.
  • L'indemnité compensatrice de préavis : Si l'employeur dispense le salarié d'effectuer son préavis, une compensation financière équivalente à la rémunération que le salarié aurait perçue pendant cette période est versée.
  • L'indemnité compensatrice de congés payés : Si le salarié n'a pas pris tous ses congés payés au moment de son licenciement, il a droit à une indemnité compensatrice.
  • La contrepartie en cas de clause de non-concurrence : Si une clause de non-concurrence est incluse dans le contrat de travail et qu'elle est appliquée lors du licenciement, le salarié doit recevoir une indemnité spécifique.

Ces indemnités sont soumises à certaines conditions et peuvent varier en fonction de la situation spécifique de chaque salarié.

Utilisez notre simulateur pour calculer l'indemnité légale de licenciement.
 

Calcul de l'indemnité de licenciement

L'indemnité de licenciement est calculée en fonction de plusieurs paramètres : l'ancienneté du salarié dans l'entreprise, son salaire, et parfois des dispositions spécifiques prévues par la convention collective de l'entreprise.

Formule générale : l'indemnité légale de licenciement correspond au minimum à 1/5ème de mois de salaire par année d'ancienneté.

Pour un calcul plus précis, il peut être utile de se référer à un simulateur d'indemnité de licenciement en ligne. Ces simulateurs prennent en compte les spécificités de votre situation pour estimer le montant de l'indemnité.

Dans tous les cas, il est indispensable de vérifier les informations fournies par ces outils avec un conseiller juridique ou un représentant des ressources humaines pour éviter toute erreur.

Licenciement donne-t-il droit aux indemnités de chômage ?

En cas de licenciement, qu'il soit pour cause réelle et sérieuse, faute grave ou autre, le salarié a généralement droit à des indemnités de chômage, appelées allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE). Pour bénéficier de ces indemnités, certaines conditions doivent être remplies :

  • Être inscrit comme demandeur d'emploi
  • Justifier d'une durée minimale d'affiliation à l'assurance chômage
  • Ne pas avoir quitté volontairement son dernier emploi (sauf exceptions).

Il est essentiel de noter que le type de licenciement n'affecte pas le droit à l'ARE.


 

Contester un licenciement pour cause réelle et sérieuse

Les motifs de contestation d'un licenciement

La contestation d'un licenciement pour cause réelle et sérieuse peut être motivée par plusieurs facteurs. Les motifs de contestation peuvent être de diverses natures.

D'abord, le salarié peut estimer que les faits reprochés ne sont pas avérés ou ne constituent pas une cause réelle et sérieuse de licenciement. Par exemple, des accusations de faute grave basées sur des faits non prouvés ou exagérés.

Ensuite, le licenciement peut être contesté si la procédure n'a pas été respectée. Cela inclut les cas où l'employeur n'a pas respecté les délais légaux, n'a pas organisé d'entretien préalable ou n'a pas correctement notifié le licenciement.

Enfin, le licenciement peut être contesté pour des raisons de discrimination. Si le salarié estime avoir été licencié en raison de son âge, de son sexe, de sa religion, de son orientation sexuelle, ou pour toute autre raison discriminatoire, il peut contester le licenciement devant le conseil de prud'hommes.

Il faut noter que la charge de la preuve revient au salarié, qui doit prouver que le licenciement est injustifié.

La procédure pour contester un licenciement

Pour contester un licenciement pour cause réelle et sérieuse, le salarié dispose d'un délai de 12 mois à partir de la notification du licenciement. La contestation doit être adressée au Conseil de Prud'hommes. Le salarié doit formuler une requête, généralement par courrier. Il peut le faire gratuitement, sans avoir besoin d'un avocat.

Dans cette requête, il est nécessaire de préciser les motifs de la contestation, c'est-à-dire les raisons pour lesquelles le salarié estime que le licenciement est injustifié ou que la procédure n'a pas été respectée.

La contestation peut porter sur la réalité de la faute invoquée par l'employeur, l'absence de cause réelle et sérieuse du licenciement, la régularité de la procédure de licenciement ou encore la discrimination.

Suite à la saisine, une phase de conciliation est mise en place. Si aucun accord n'est trouvé, l'affaire est portée devant le bureau de jugement du Conseil de Prud'hommes.

 

Faute grave ou faute lourde : quelle est la principale différence ?

La faute grave et la faute lourde sont deux notions distinctes dans le cadre d'un licenciement. La principale différence réside dans l'intentionnalité du salarié dans la commission de la faute.

La faute grave est caractérisée par un manquement sérieux du salarié à ses obligations contractuelles, tel que l'absentéisme répété ou le non-respect du règlement intérieur, rendant impossible la continuation du contrat de travail.

La faute lourde, quant à elle, implique une intention de nuire à l'employeur ou à l'entreprise. Cela peut se traduire par des actes de vandalisme, de vol, ou de sabotage. Cette notion d'intentionnalité est donc ce qui distingue principalement la faute lourde de la faute grave.

Exemples de motifs de faute grave

Pour mieux comprendre la notion de faute grave, voici des exemples concrets qui peuvent justifier un licenciement pour ce motif :

  • L'insubordination : un refus délibéré du salarié d'obéir aux instructions de son supérieur ou de réaliser les tâches pour lesquelles il a été embauché.
  • Les absences injustifiées : une absence non justifiée ou l'abandon de poste sans raison valable.
  • Le harcèlement : tout comportement abusif du salarié envers ses collègues ou supérieurs, qu'il soit moral ou sexuel.
  • Le vol : tout acte de vol ou détournement de biens de l'entreprise.
  • La dégradation du matériel : lorsque le salarié dégrade volontairement le matériel de l'entreprise.

Ces exemples ne sont pas exhaustifs, chaque situation est unique et doit être analysée au cas par cas.

Faute grave ou lourde : les conséquences sur l'indemnisation

Lors d'un licenciement pour faute grave ou lourde, les conséquences sur l'indemnisation sont significatives. En effet, le salarié ne bénéficie pas de l'indemnité de licenciement ni de l'indemnité de préavis. Il est important de noter qu'un licenciement pour faute grave entraîne une rupture immédiate du contrat de travail.

  • Pas d'indemnité de licenciement : contrairement à un licenciement pour cause réelle et sérieuse, le salarié ne perçoit pas d'indemnité de licenciement en cas de faute grave ou lourde.
  • Pas d'indemnité de préavis : l'employeur n'est pas tenu de respecter un délai de préavis en cas de faute grave ou lourde, le salarié ne touche donc pas d'indemnité compensatrice de préavis.

Cependant, le salarié a droit à l'indemnité compensatrice de congés payés, sous réserve de remplir les conditions nécessaires.

 

Code du Travail et licenciement pour cause réelle et sérieuse

Quels articles du Code du Travail traitent du licenciement ?

Le Code du Travail français traite du licenciement pour cause réelle et sérieuse à travers plusieurs articles. L'article L1232-1 stipule que tout licenciement pour motif personnel doit être justifié par une cause réelle et sérieuse.

Le Code du Travail ne définit pas précisément cette notion, c'est pourquoi l'interprétation judiciaire joue un rôle crucial dans sa détermination.

D'autres articles pertinents :

  • Article L1232-2 : il précise la procédure d'entretien préalable avant toute décision de licenciement.
  • Article L1232-6 : il traite de l'obligation de notifier par écrit la décision de licenciement.
  • Article L1235-1 : il établit le droit du salarié à contester son licenciement devant le conseil de prud'hommes.
  • Article L1235-3 : il définit les sanctions en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Il est recommandé de consulter ces textes pour comprendre les nuances juridiques du licenciement pour cause réelle et sérieuse.

Cet article a été rédigé par Chloé Perret

Consultante RH @Eurecia

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