Pour une entreprise, il est nécessaire de fidéliser les salariés. Pour ce faire, trois règles d'or sont à respecter. Elles sont à mettre en place du recrutement aux premiers jours.
Une étude récente d’Accenture dresse un portrait assez précis de l’engagement des salariés au sein de leur entreprise. Si seulement 16% se déclarent "très satisfaits" de leur expérience au travail, 73% sont d’accord pour dire que leur entreprise a compris l’importance de la qualité de vie au travail et l’a placé comme un objectif à atteindre. Avoir un travail ne suffit plus, les salariés ne se contentent plus d’une simple situation, ils souhaitent l’améliorer, la faire évoluer, progresser afin de développer de nouvelles compétences. Pour parvenir à cet idéal, ils comptent sur leur entreprise pour les aider.
Le recrutement
La première étape d’une intégration réussie réside dans le recrutement. C’est une évidence, mais l’entreprise doit chercher la meilleure adéquation possible entre le profil du candidat et ses propres besoins. Pour cela, elle doit décrire clairement ses futures tâches, missions et responsabilités. Lors de l’entretien, elle s’attachera à évaluer l’attachement du candidat à ses propres valeurs, en un mot à sa culture. On n’imagine pas Areva recruter un militant anti-nucléaire ! Cet exemple est certes caricatural, mais relève du bon sens. Susciter l’adhésion d’un collaborateur, c’est avant tout partager les mêmes valeurs.
L’accueil
A l’issue du recrutement, la deuxième étape essentielle consiste à préparer et soigner l’accueil du nouveau collaborateur, c'est le fameux onboarding. Pensez à commander son ordinateur, téléphone portable, bureau et chaise... pour qu’ils soient livrés avant son arrivée. Son compte de messagerie, l’accès aux applications et aux ressources de l’entreprise devront également être programmés par le service informatique. Enfin, le contrat de travail doit être préparé et respecter ce qui a été convenu lors du recrutement.
Parallèlement, l’entreprise doit faire en sorte que le nouveau collaborateur se sente attendu. Un petit cadeau de bienvenue, une réunion informelle de l’équipe pour rencontrer les futurs collègues, un rendez-vous avec le PDG sont autant de moyens permettant de faire comprendre au nouvel arrivant que l’entreprise compte sur lui. Idéalement, l’accueil devra être réalisé par son manager direct. Il lui présentera l’entreprise, ses collègues, les locaux, voire le quartier, et bien sûr au moins un représentant de la DRH.
Il est également utile de recueillir le feed-back du nouveau salarié, quelques semaines après son arrivée. Baptisé rapport d'étonnement, cet outil permet de valoriser l’avis du salarié qui apporte un regard neuf et objectif sur les forces et faiblesses de l’entreprise.
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Le management
Enfin, dernière étape, le management doit comprendre les besoins et attentes des collaborateurs. Il organisera l’équipe et les tâches à accomplir certes en fonction des objectifs de l’entreprise, mais également (et surtout) en tenant compte des compétences et aspirations de chacun de ses membres. Le manager peut d’ailleurs challenger le salarié en lui proposant des objectifs dépassant son niveau de compétences qui le sortent de sa zone de confort. Un peu comme dans le sport, la satisfaction vient autant de l’effort fourni que du résultat.
Tout ceci passe par un accompagnement quotidien et des objectifs clairs et précis. Le manager doit projeter le collaborateur dans les perspectives d’évolution de l’entreprise et lui faire comprendre qu’il peut s’inscrire légitimement dans cette évolution. Il doit rendre le collaborateur acteur de son quotidien et contributeur à la fois de sa propre réussite et de celle de l’entreprise. Certes, l’entreprise ne peut pas tout porter, le collaborateur devant apporter sa pierre à l’édifice, mais sa culture doit être un catalyseur.
Article original publié sur le JDN