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Article - En immersion

J’ai testé la méthode Pomodoro pendant une semaine

Image illustrant un écran de smartphone avec un minuteur sur 15 minutes

J'ai testé pour vous

Une semaine pour expérimenter une habitude ou un mode de travail


Qui n’a jamais entendu parler de la méthode Pomodoro ? Moi ! Ahah, pour être franc, je ne suis pas fan de « ce genre de méthode », en tout cas c’est ce que je me plaisais à répondre sans vraiment m’y intéresser. Pourtant, la promesse interpelle : décupler la productivité en alternant des phases de travail intense et des courtes pauses. Un brin jaloux d’avoir observé une coworkeuse la mettre en pratique, je me suis lancé dans l’expérience, bien décidé à tester la technique Pomodoro pendant une semaine complète.

La règle est simple : travailler pendant 25 minutes, puis prendre une pause de 5 minutes. Au bout de quatre cycles, une pause plus longue de 15 à 30 minutes est recommandée. Un programme rythmé, pensé pour éliminer les distractions et les coups de fatigue. Mais est-ce aussi simple que ça en a l’air ? Plongée dans ma semaine très chronométrée…

Jour 1 : le défi de la concentration

J’aurais aimé installer un minuteur sur mon bureau mais le seul que j’ai trouvé est un modèle de cuisine et le regard noir de mes collègues à l’idée d’avoir une ambiance Top Chef pendant cinq jours m’a découragé. J’opte donc pour la fonction minuteur du téléphone, prêt à tester mes premières sessions. Je choisis une tâche à faire dans l’heure et enclenche le chronomètre. Au début tout semble fluide, mais à mi-chemin je ressens une première difficulté : résister à l’envie de vérifier mes mails ou de jeter un œil à mon téléphone. Difficile d’ignorer ces habitudes bien ancrées. La première pause de 5 minutes tombe comme une récompense. Le challenge est lancé !  

Jour 3 : tic-tac, tic-tac

Troisième jour et le sentiment est mitigé. D’un côté, la méthode aide à structurer ma journée : mes objectifs sont mieux planifiés et ces cycles de concentration donnent un bon rythme. Mais honnêtement, interrompre une tâche alors que je commence à peine à entrer dans le vif me laisse souvent frustré. Chaque pause de 5 minutes semble à la fois trop courte pour vraiment déconnecter et trop longue quand je suis dans un bon élan. Cela dit, les longues pauses toutes les deux heures sont particulièrement agréables, et je déconnecte vraim.. BIP BIP BIP oups, désolé, je dois m’y remettre. 

Jour 5 : les aiguilles avancent

Au bout de cinq jours, j’ai trouvé mon équilibre avec la méthode. Je commence à mieux anticiper la durée de mes tâches et à organiser mes sessions Pomodoro en fonction de leur complexité. Au niveau de la concentration, c’est plutôt positif : me lancer dans une tâche est devenu plus facile et les distractions s’effacent progressivement. Les courtes pauses aident à relâcher la pression et me permettent de revenir plus alerte. Certes, quelques cycles sont moins efficaces, mais globalement, la méthode impose une rigueur appréciable, notamment lors de la petite baisse de régime en milieu d’aprem.

Bilan du test

Je me sens comme un automate avec la méthode Pomodoro. Même si après une semaine de test, je ne peux nier que la méthode a ses avantages d’un point de vue strictement productif. Je me surprends même à être content en fin de journée du nombre de cycles que j’ai terminé. Il y a cette petite satisfaction personnelle, comme quand on barre les lignes d’une to-do list. La méthode fonctionne bien pour les tâches qui demandent une concentration soutenue mais relativement courte. Pour les tâches de fond ou une approche créative en revanche, elle m’est vite apparue assez frustrante.   

Quelques conseils pour tirer le meilleur parti de la méthode Pomodoro : 

  • Anticipez au maximum, car la méthode gagne en efficacité quand elle est bien planifiée. Listez vos tâches à accomplir pour chaque session et essayez de les regrouper par type.
  • Faites de vraies pauses, n’en profitez pas pour regarder les mails ou le téléphone. La méthode s’appuie sur de vraies déconnexions : se lever, marcher, s’étirer, prendre un café.
  • Ne soyez pas trop rigide. Si un cycle doit être allongé parce que vous êtes dans une bonne lancée, restez flexible ! L’essentiel est d’utiliser Pomodoro pour structurer, sans vous enfermer.

Blogueur RH

Hadrien explore les dynamiques du quotidien pro avec un regard affûté et une plume sans détour. Il s’intéresse avant tout à l’expérience vécue en…

J'ai testé pour vous

Et si on continuait à tester ensemble d’autres façons de travailler ? Quelque chose me dit que je ne suis pas seul à avoir envie d’expérimenter, concrètement ! Rendez-vous dans une prochaine chronique pour une nouvelle plongée au cœur du monde professionnel. Je partage avec vous mes expériences, mes émotions et mon analyse. 

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