On ne vous l’apprend pas, les « gilets jaunes » mettent la pagaille sur nos routes et ce même cette semaine ! Certains salariés vont jusqu'à faire demi-tour de bon matin sur le chemin du travail. Mais alors que se passe-t-il quand un salarié ne peut pas se rendre sur son lieu de travail lors des manifestations ? Doit-il rattraper les heures de travail perdues ? Ou poser un jour de congé ? C’est assez clair d’après la loi, la rédaction fait le point !
Un « cas de force majeure »
Malheureusement, ce n’est ni la faute de l’employeur, ni celle du collaborateur ! Et la loi est très claire : si l’employé devait venir travailler mais qu’il a été bloqué par un barrage, il doit poser un congé ou rattraper ses heures. C’est ce qu’on appelle un « cas de force majeure ».
Si le salarié choisi de rattraper ses heures, celles-ci doivent être rattrapées progressivement : les heures manquantes doivent être réalisées sur les douze mois suivants, dans la limite d’une heure par jour.
Quand l’employeur demande au salarié de ne pas venir
Dans d’autres cas, comme par exemple dans une boutique, l’employeur peut demander à son salarié de ne pas venir car les clients se font rares et par conséquent l’activité chute. Dans ce cas, l’employeur ne peut pas demander à l’employé de rattraper ses heures. Mais celles-ci seront décomptées du salaire. Et même si son absence est involontaire !
Mot d'ordre : anticipation
Le mieux reste encore d’anticiper ces difficultés en posant un congé ou des RTT ou encore de s’organiser pour être en télétravail !
C'est à la suite de ce genre d'événements qu'il est temps de mieux cadrer et démocratiser le télétravail. Pour cela, intégrer un modèle de suivi des télétravailleurs dans votre processus.
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