Le 3 novembre, c'est la journée mondiale de la gentillesse (oui, oui !). D'ailleurs faire preuve de gentillesse et d'empathie serait une des clés de la productivité au travail. Une qualité primordiale pour un bon manager ?
Aujourd'hui, les managers font l’objet de toutes les attentions. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les couloirs de l’entreprise, les commentaires vont bon train sur leurs capacités à tenir leur rôle : “mon manager n’est pas à l’écoute, il ne se remet pas en question, il n’a pas les épaules pour mener une équipe…”
Mais qu’est-ce qu’un bon manager ? En réalité, tout dépend de la politique de l’entreprise, de ses valeurs et de ses objectifs.
Le point dans cet article.
1. L’empathie et l’intelligence émotionnelle
En ayant une équipe à sa charge, le manager a la responsabilité de veiller au bien-être individuel et collectif de ses collaborateurs. Ainsi, un salarié qui se sent mal à l’aise avec son manager, qui le trouve froid, directif, voire « sans cœur », risque de se désengager et se démotiver.
Pour créer une atmosphère sereine et de confiance au sein de son équipe, un manager doit donc faire preuve de gentillesse, d’empathie et d’intelligence émotionnelle.
Qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?
Être empathique, c’est être attentif aux émotions des autres et les comprendre. En somme, l’empathie est étroitement liée à l’intelligence émotionnelle. En effet, l’intelligence émotionnelle est la capacité à être conscient de ses émotions et celles des autres, et de les comprendre.
Prenons un exemple : à chaque fin de mois, Clémence est stressée. Elle a peur de faire des erreurs lors de l’élaboration de la paie. Du coup, elle répond sèchement à ses collègues, elle s’agite, s’énerve et communique son stress à son manager. En faisant preuve d’intelligence émotionnelle, le manager a conscience de son stress et de celui de Clémence. Il peut alors agir sur son propre stress en évitant de le répercuter sur son équipe, et proposer un échange avec Clémence pour trouver une solution (par exemple, l’orienter vers une formation pour apprendre à mieux
gérer son stress et gagner en confiance).
2. L’ouverture d’esprit
Un bon manager doit garder l’esprit ouvert ! Que ce soit dans ses relations ou dans son travail, il n’a pas toujours réponse à tout et ne détient pas la vérité absolue. Ainsi, être ouvert d’esprit, c’est entendre des avis différents du sien sans les rejeter de but en blanc. Au contraire, un manager ouvert d’esprit les analyse avant de trancher. Il sait aussi se remettre en question et cultiver sa curiosité en restant alerte sur ce qu’il se passe dans son domaine d’activité et dans son équipe.
En somme, l’ouverture d’esprit est la capacité à accueillir le changement et la différence dès lors qu’ils permettent de faire grandir les collaborateurs, d’améliorer l’activité et la performance de l’entreprise !
3. Avoir une vision et fédérer son équipe
« On ne comprend pas ce qu’elle attend de nous », « ses consignes ne sont pas claires », « je suis perdu ! ». Voici quelques exemples de phrases qui témoignent d’un manque de vision de la part du manager. Or, comment motiver et créer une bonne dynamique d’équipe si les collaborateurs ne savent pas dans quelle direction aller ?
Un bon manager a une vision claire et précise pour son équipe. Une vision en lien avec la mission et les objectifs de l’entreprise qu’il se sera approprié. Ainsi, à lui d’observer le fonctionnement et les personnalités de son équipe, de définir des objectifs propres à son service, d’inspirer, de motiver pour embarquer ses salariés avec lui.
En développant cette compétence, vous permettrez à votre équipe de gagner en performance. D'ailleurs, comment se situe actuellement votre entreprise en termes d'efficacité ? Pour le savoir, faites le point à l'aide de notre quiz !
4. La capacité à prendre des décisions
La gentillesse n’est pas incompatible avec la fermeté. Dans son rôle, le manager est amené à prendre des décisions, à trancher quand il le faut dans l’intérêt du groupe et de la vision. Et parfois, les décisions à prendre ne feront pas l’unanimité.
Par exemple, quand un collaborateur enchaîne les erreurs, qu’il ne tient pas compte des retours faits par son manager, ce dernier doit agir. Il peut, par exemple, provoquer un entretien de “recadrage” afin de poser ensemble le problème et d’imaginer, toujours ensemble, les solutions.
5. Savoir encourager son équipe
Un manque de reconnaissance
peut avoir des répercussions négatives sur la motivation du collaborateur et ainsi sur sa performance.
Le feedback permet de valoriser un travail bien fait ou un succès et ainsi de faire grandir le collaborateur et l'engager au fil du temps. Ainsi, reconnaître le travail des collaborateur par des phrases d'encouragement, de remerciement,
s'inscrit dans un processus d'apprentissage, d'amélioration de la performance individuelle et collective.
Par exemple, si un(e) membre de votre équipe se démarque particulièrement grâce à ses performances ou ses soft-skills, n'hésitez pas à féliciter ses efforts ! Gain de motivation et de reconnaissance garanti
Pour
faire rayonner les réussites des uns et des autres, vous pouvez compter sur un outil de feedback.
Ce type d'outil favorise l'engagement collaborateur et la reconnaissance au travail entre pairs. Engagez la performance des équipes et valorisez le travail de chacun en découvrant le module Feedback d'Eurécia.
6. Être un bon communiquant
Tout le monde a déjà fait l’expérience d’une « mal communication », voire d’une absence de communication, et le résultat n’est jamais bon.
Créer un climat sain et donner les moyens à son équipe d’être performante passent par une communication fluide où les échanges ne sont pas parsemés de phrases à rallonge et de mots complexes. Un manager qui communique bien sait se faire entendre, se faire comprendre et faire passer des messages clairs et impactants !
7. Déléguer
Il va sans dire qu’un manager n’est pas un super-héros. Comme tout le monde, son énergie fluctue au gré de sa charge de travail et de son état émotionnel. Aussi, bien qu’il soit considéré comme le « sachant » du service, l’erreur est de prendre un maximum de travail à sa charge. Or, en étant manager, il n’a plus seulement la partie opérationnelle à gérer, il a aussi toute la partie gestion d’équipe. Et cette mission prend du temps !
Ainsi, un bon manager doit apprendre à déléguer en répartissant la charge de travail avec ses collaborateurs et à leur faire confiance.
8. Capacité d'adaptation et flexibilité
Dans le monde actuel, l'entreprise et ses équipes sont en constante évolution. Des changements peuvent survenir à tout moment, qu'ils soient internes ou externes à l'entreprise. Par conséquent, un bon manager doit être capable de s'adapter à toutes les situations et de faire preuve de flexibilité.
Il doit savoir accepter le changement, anticiper les imprévus et réajuster ses plans en fonction des nouveaux défis. Par exemple, si un projet est confronté à un obstacle inattendu, un manager doit être en mesure de réévaluer la situation, de proposer de nouvelles solutions et de guider son équipe vers la réussite.
9. Respect et intégrité
Pour être un bon manager, il faut avoir le respect et la confiance de son équipe. Et cela passe par des valeurs fondamentales comme l'intégrité et le respect des autres. Un manager digne de ce nom doit toujours agir de manière éthique, respecter les droits et la dignité de chaque membre de son équipe et être ouvert à la diversité des personnes et des idées.
Cela signifie également qu'il doit traiter ses collaborateurs de manière équitable, sans favoritisme, et créer un environnement de travail sûr et inclusif. C'est une manière de montrer à l'équipe que leur manager respecte leurs contributions et qu'il a à cœur leurs intérêts.
10. Encourager l'innovation et la créativité
Un manager efficace doit toujours chercher à innover et à encourager la créativité au sein de son équipe. Il doit être capable de sortir des sentiers battus et de proposer de nouvelles idées pour améliorer les processus, résoudre les problèmes ou créer de nouvelles opportunités.
Cela implique d'écouter les suggestions de ses collaborateurs, d'encourager les brainstormings et de valoriser les initiatives innovantes. Par exemple, si un membre de l'équipe propose une nouvelle méthode pour améliorer un processus, un bon manager l'encouragera à développer cette idée et à la mettre en pratique.
11. La proactivité
En tant que leader, un manager ne doit pas simplement réagir aux problèmes à mesure qu'ils se posent. Il doit anticiper les défis et prendre des initiatives pour y faire face. Cela peut signifier la mise en place de processus pour prévenir les conflits, l'identification des opportunités de croissance ou l'instauration d'un environnement de travail positif.
Pour illustrer, si un manager identifie qu'un membre de son équipe éprouve des difficultés avec une certaine tâche, il pourrait prendre l'initiative de lui fournir des ressources supplémentaires ou une formation pour l'aider à améliorer ses compétences.
12. La gestion du temps et des priorités
La capacité à gérer son temps et à établir des priorités est une qualité essentielle pour un manager. Il doit être capable de déterminer quelles tâches nécessitent son attention immédiate, quelles tâches peuvent être déléguées et quelles tâches peuvent attendre.
Il doit également savoir équilibrer les demandes de son équipe, les attentes de la direction et les besoins de l'entreprise. Cela nécessite des compétences en organisation, en planification et en gestion des ressources.
Pour illustrer, imaginons une semaine chargée avec plusieurs projets sur le point d'être finalisés et des réunions importantes à préparer. Un bon manager saura organiser son temps et celui de son équipe efficacement pour répondre à tous ces défis sans sacrifier la qualité du travail.
13. L’exemplarité
Un manager est souvent perçu comme un modèle par ses équipes. Ses comportements, ses attitudes et ses actions influencent directement ses collaborateurs. Il doit donc faire preuve d'exemplarité et respecter les règles et les valeurs qu'il impose à ses équipes.
Cela passe par une éthique de travail solide, le respect des engagements, une communication transparente, mais aussi par une attitude positive et constructive. Par exemple, un manager qui arrive toujours à l'heure, respecte ses engagements et répond de manière ouverte et honnête aux questions de son équipe donnera l'exemple à suivre.
14. La capacité à gérer les conflits
Dans tout groupe, des conflits peuvent surgir. Un bon manager doit être capable de gérer ces situations avec tact et diplomatie. Il doit créer un environnement de travail sain où les désaccords sont autorisés et résolus de manière constructive.
Pour cela, il doit être en mesure de comprendre les causes du conflit, de favoriser le dialogue et d'aider les parties impliquées à trouver une solution mutuellement acceptable. Par exemple, si deux membres de l'équipe ont une dispute, un bon manager interviendra pour faciliter la communication, aider à résoudre le problème et rétablir une bonne ambiance de travail.
15. Savoir reconnaître ses erreurs
Personne n'est parfait, y compris les managers. Un bon manager est celui qui est capable de reconnaître ses erreurs et d'en tirer des leçons. Cette honnêteté et cette humilité renforcent sa crédibilité et son leadership auprès de son équipe.
Si un manager a pris une mauvaise décision, il doit être capable de l'admettre, de présenter ses excuses si nécessaire, et de chercher des moyens pour corriger la situation. Cette attitude montre aux membres de l'équipe qu'il est possible d'échouer, de se relever et de s'améliorer, ce qui encourage une culture de croissance et d'apprentissage.
Reconnaissez-vous ces qualités chez vos managers ? Si oui, c’est une excellente nouvelle ! Si non, cela peut changer parce que ces qualités sont des soft skills (savoir-être), et les soft skills peuvent s’acquérir. Comment ? On vous dit tout dans notre guide « tout savoir sur les soft skills » !
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